Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud : voyage au coeur de la steppe mongole

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Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud nous emmène dans un voyage époustoupflant au coeur de la steppe mongole. Epopée humaine et animale, au pays des loups, en pleine Révolution culturelle chinoise : l’histoire d’un étudiant de Pékin envoyé dans la Mongolie sauvage durant la Révolution culturelle. Jean-Jacques Annaud réuissit un joli retour avec l’adaptation d’un best-seller autobiographique chinois de Jiang Rong publié en 2004 (six millions d’exemplaires vendus, publié en trente-neuf langues dans cent dix pays), "Le Totem du Loup", dont il tomba fou amoureux voilà cinq ans.

Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud

Dans ce film d’aventures, proche du documentaire, il est retracé l’histoire de Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin est envoyé en Mongolie-Intérieure, en 1967, afin d’éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c’est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la vie dans cette contrée infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes – le loup.

Séduit par le lien complexe et quasi mystique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l’apprivoiser.

Mais la relation naissante entre l’homme et l’animal – ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu, et l’avenir de la terre elle-même – est menacée lorsqu’un officier du gouvernement central décide par tous les moyens d’éliminer les loups de cette région.

Jean-Jacques Annaud a pu investir la steppe pendant des mois. Il a relevé le défi de faire évoluer de vrais loups parmi les comédiens. Pour ce faire, il a tout bonnement demandé à son équipe de recueillir dès leur naissance treize louvetaux et de les dresser pendant quatre ans pour leur faire "interpréter" les scènes les plus sensibles. Entamé en juillet 2012, le tournage a été marqué par un froid extrême, une météo parfois incontrôlable, des attaques de moustiques et des moments de pure terreur pour toute l’équipe lorsque la nature sauvage des loups (ils étaient trente-cinq au total) prenait le pas sur les tentatives de domestication.

Ce film est une fresque historique palpitante, parfois à couper le souffle avec des panoramas majestueux.

 
 

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