Cité interdite

 
 
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La Cité interdite est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur de la dynastie Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Plus de 200 000 artisans participèrent à sa construction. Les matériaux vinrent de tous les coins de l’empire : les pierres de la région de Pékin, le marbre de Shanghai, le bois des provinces du Yunan et du Sichuan et les briques du Shandong. La construction allia les techniques modernes de l’époque tout en gardant les traits esthétiques et symboliques de la tradition.

Cité interdite à Beijing

Véritable ville dans la ville, la Cité interdite comptait deux parties principales : la cour extérieure, où l’on tenait la plupart des grandes cérémonies officielles sous les Ming et Qing, et la cour intérieure, au nord de la première, qui abritait la résidence des empereurs et de leurs proches. Vingt-quatre souverains successifs y habitèrent entre 1420 et 1911.

Contrairement à ce que le terme "interdite" peut laisser penser, les quelques centaines d’hectares du Palais n’étaient pas totalement inaccessibles. Dirigeant le pays depuis ce lieu, les empereurs y recevaient chaque jour en audience des fonctionnaires. Des centaines de soldats en assuraient la sécurité et des milliers d’eunuques et de servantes se chargeaient de l’intendance au quotidien. Son accès n’en demeurait pas moins strictement réglementé, si bien que, pour une majorité d’habitants elle était associées aux hautes murailles qui en délimitaient l’espace et forçaient à de longs détours. Les connaissances extrêmement parcellaires dont disposait la population sur la Cité interdite alimentaient l’aura de mystère entourant un souverain dont la tradition voulait qu’il demeure à l’abri des regards.

Cité interdite à Beijing

La Cité Interdite est longue de 960m et large de 750m. Les enceintes sont hautes de 7 à 10m et les douves sont larges de 52m. Pendant son occupation par les empereurs des deux dernières dynasties, pendant cinq siècles, aucune autre construction de Pékin ne pouvait dépasser celles de la Cité Interdite. Les cours sont pavées de près de 12 millions de briques et la Cité Interdite est composée d’environ 9000 salles.

Cité interdite à Beijing

De nos jours, il est devenu un musée, le Musée du Palais, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d’art chinois de première importance : peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.

L’intérieur de la cité abrite également de nombreuses sculptures comme les dragons associés à la puissance impériale.

Dalle impériale dans la Cité interdite à Beijing

Ce lieu est un des plus beaux exemples de l’architecture impériale chinoise.

 
 

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